Cosette et Gavroche : les deux orphelins créés par Victor Hugo dans Les Misérables évoquent la fragilité de l’enfance dans une société violente. Ils nous rappellent qu’un enfant a non seulement besoin d’amour et d’attention, mais aussi d’un cadre familial stable et naturel. Il a autant besoin du lait et de l’affection de sa mère que de l’attention et de la protection de son père.
Nous voulons rappeler à nos responsables politiques cette vérité de bon sens : le mariage républicain existe pour unir socialement un homme et une femme dans le but de soutenir leur stabilité et leur fécondité et d’offrir à leurs futurs enfants le meilleur équilibre familial possible. Et non pour reconnaître tel ou tel type d’amour ou de couple.
Dans notre civilisation, le mariage est la seule institution civile qui offre aux familles une protection juridique, symbolique et financière contre la précarité sociale et économique. A travers le projet de loi dit du « Mariage pour tous », il ne s’agit pas d’« étendre le mariage » à une catégorie de personnes jusqu’alors injustement discriminées, il s’agit de changer la nature du mariage pour permettre à certains d’y accéder au nom d’une « égalité des droits » qui nie les différences de fait. Or, les avantages liés au mariage civil ont une contrepartie que seuls les couples hétérosexuels peuvent assurer : le don de la vie. Il est donc juste que le mariage continue à récompenser ce service pour le plus grand bien de tous.
Ouvrir le mariage aux personnes de même sexe, c’est bouleverser de manière irréversible la structure familiale, cellule de base de notre société. Par exemple, l’enfant ne serait plus le fruit naturel de l’union amoureuse d’un homme et d’une femme, mais le résultat de techniques artificielles complexes. Il n’y aurait plus de père et de mère, mais des parents interchangeables. Plus de parenté biologique et/ou éducative cohérente, mais une « multi-parentalité » confuse. Le droit de l’enfant doit primer absolument sur tous les pseudo-droits à l’enfant, parce qu’à l’image de Cosette et Gavroche, un enfant abandonné aux seuls désirs des adultes souffrira matériellement et psychologiquement.
Le progrès d’une société se mesure à la protection qu’elle apporte aux plus vulnérables. La puissance médiatique d’une minorité de militants ne doit pas occulter notre devoir collectif de solidarité envers les plus fragiles, à commencer par les enfants qui, pour naître comme pour grandir, auront toujours besoin d’une femme et d’un homme.
Défendre le mariage et la filiation biologique et encourager l'adoption qui offre un père et une mère a un enfant est notre priorité. C’est pourquoi, au nom du droit fondamental de l’enfant à être éduqué par un père et une mère, « Cosette et Gavroche » a besoin de vous pour s’opposer à toute forme d’exploitation, de précarisation et de chosification de l’enfant. Défendre le mariage et la filiation biologique et encourager l'adoption qui offre un Pere et une mère a un enfant est notre priorité.